Consegna al Primo ministro francese del Rapporto 2023 del COI – Consiglio di Orientamento delle Infrastrutture

Valutazioni confutabili sul progetto Lione-Torino

Qui i due Dossier del Rapporto COI 2023: Investir plus et mieux dans les mobilités pour réussir leur transitionRapport de synthèse: stratégie 2023-2042 et propositions de programmation – Décembre 2022 – Rapport annexe : compléments sur les programmes et revue des projets – Janvier 2023

Gli oppositori del progetto della nuova linea ferroviaria Lione-Torino hanno letto il rapporto del Consiglio di Orientamento delle Infrastrutture (COI), che è trapelato sulla stampa e che sarà presentato al Primo Ministro la mattina di venerdì 24 febbraio 2023.

Mentre il Governo insiste mediaticamente sulla priorità del miglioramento della rete esistente e la vita quotidiana degli utenti, continua a mezze parole a sostenere questo megaprogetto inutile, ecocida e terribilmente costoso.

Notiamo che, come nel rapporto precedente del 2018, il COI conferma ancora una volta che la linea esistente Ambérieu/Chambéry/Modane è in grado di garantire un massiccio trasferimento modale di 16 milioni di tonnellate all’anno, equivalente al peso trasportato da un milione di autocarri pesanti. Già nel 2017 avevamo presentato un dossier dettagliato che affermava la necessità dell’utilizzo delle linee esistenti.

Tuttavia, ci rammarichiamo che, nonostante gli impegni presi, dal 2018 non sia stata presa alcuna decisione per spostare le merci dalla strada alla ferrovia (che è più economica della strada su questo collegamento) e per attivare servizi ferroviari intermodali tra Francia e Italia. Questo è possibile e crea posti di lavoro, migliorando al contempo la sicurezza stradale e la qualità dell’aria e preservando i terreni agricoli.

Ci rammarichiamo inoltre che il rapporto del COI descriva il tunnel transfrontaliero tra Saint-Jean-Maurienne e l’Italia come “già decollato” quando sono stati effettuati solo lavori di ricognizione e non sono state soddisfatte le condizioni definite dal trattato con l’Italia.

Ci rammarichiamo che il COI ponga l’utilizzo della linea esistente solo nel contesto dell’apertura del tunnel transfrontaliero, mentre la necessità di un trasferimento modale è immediata ed è perfettamente possibile utilizzare le linee ferroviarie esistenti almeno al livello degli anni ’80 o 2000, ossia 128 treni merci e passeggeri al giorno, mentre oggi ce ne sono meno di 30! Questa analisi non è all’altezza delle sfide ambientali e di salute pubblica. Il trasferimento modale non è solo un’alternativa, è un’emergenza!

Inoltre, il COI non ha messo in prospettiva le sue raccomandazioni con la situazione estremamente preoccupante di siccità che stiamo vivendo e sembra cancellare l’annunciato drenaggio di oltre 100 milioni di m3 derivante dallo scavo del solo tunnel. Ad oggi, mentre sono stati scavati solo dieci chilometri e delle discenderie d’accesso e geognostiche, abbiamo stimato che ogni anno vengono drenati più di 5 milioni di m3 di acqua, il che rappresenta ovviamente una grave minaccia per le acque sotterranee e per l’approvvigionamento delle popolazioni residenti e dei turisti. La natura non è in grado di ricaricare il volume di acque sotterranee che verrebbe drenato da questo progetto, portando all’inaridimento delle aree attraversate.

Il rapporto del COI raccomanda di avviare i lavori per gli accessi alla Lione-Torino dopo il 2038 senza alcuna giustificazione per questo sviluppo, mentre nel rapporto del 2018 lo stesso COI scriveva all’unanimità: Esso [il COI] ritiene che non sia stata dimostrata l’urgenza di realizzare queste nuove linee ferroviarie le cui caratteristiche socioeconomiche appaiono in questa fase chiaramente sfavorevoli“.

“Sembra improbabile che per altri dieci anni ci sia motivo di continuare gli studi su queste opere, che nella migliore delle ipotesi saranno intraprese dopo il 2038” e non ha previsto alcun finanziamento per questo progetto in nessuno dei tre scenari presentati.

La nuova raccomandazione non è giustificata, soprattutto perché i costi di realizzazione non sono ancora stati definiti e le valutazioni ambientali sono incomplete.

Infine, le audizioni richieste dagli Amici della Terra non sono state prese in considerazione mentre lo sono state quelle degli eletti messi sotto pressione dalle lobby sostenute dai contributi pubblici.

Invitiamo i membri del COI a mettersi in contatto con le numerose organizzazioni (sindacali, politiche e associative) che si oppongono a questo progetto e a proporre soluzioni concrete collaborando con gli attori del trasporto per migliorare il servizio ferroviario pubblico nelle Alpi (merci e passeggeri) utilizzando la rete ferroviaria merci esistente per l’interesse comune e la salvaguardia dell’ambiente.

Firmatari: Les Amis de la Terre Savoie / Vivre et Agir en Maurienne / CCLT / LFI

Contact@lyonturin.eu  – Tel: 06 07 74 10 17


Remise du rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures

Des appréciations contestables sur le projet Lyon-Turin

Les opposants au projet de nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin ont pris connaissance du rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) qui a fuité dans la presse et devrait être remis à la Première Ministre vendredi 24 février au matin. Alors que le gouvernement veut médiatiquement insister sur la priorité d’améliorer le réseau existant et le quotidien des usagers, il continue pourtant de soutenir à demi-mot ce mégaprojet inutile, écocide et terriblement couteux

Nous constatons que comme son prédécesseur en 2018, le COI confirme une nouvelle fois que la ligne existante Ambérieu / Chambéry / Modane est en mesure d’assurer un report modal massif pour 16 millions de tonnes par an ce qui équivaut au poids transporté par un million de poids lourds. Dès 2017, nous avions présenté un dossier détaillé pour l’utilisation de la voie existante qui l’affirmait.

Toutefois nous regrettons, malgré les engagements, que depuis 2018 aucune décision ne contraigne à ce que les marchandises soient reportées de la route vers le rail (moins cher que la route sur cette liaison) et que des offres de services ferroviaires intermodales entre la France et l’Italie soient mises en service. C’est possible et cela crée de l’emploi tout en améliorant la sécurité routière et la qualité de l’air et en préservant les terres agricoles.

Nous regrettons également que le rapport du COI qualifie de « coup parti » le tunnel transfrontalier entre Saint-Jean-Maurienne et l’Italie alors que seuls des travaux de reconnaissance ont été réalisés et que les conditions de financement définies par traité ne sont pas réunies.

Nous regrettons que le COI place l’utilisation de la ligne existante uniquement dans l’objectif de l’ouverture du tunnel transfrontalier alors que le besoin de report modal est immédiat et qu’il est parfaitement possible d’utiliser a minima les voies ferrées existantes au niveau des années 1980 ou 2000, à savoir, 128 trains de fret et voyageurs par jour alors qu’il en circule aujourd’hui moins de 30 ! Cette analyse n’est pas à la hauteur des enjeux environnementaux et de santé publique. Le report modal n’est pas seulement une alternative, il est une urgence !

Par ailleurs, le COI n’a pas mis ses recommandations en perspective avec la situation extrêmement préoccupante de la sécheresse que nous connaissons et semble passer par pertes et profits le drainage annoncé de plus de 100 millions de m3 par le seul tunnel s’il était creusé. A ce jour, alors que seule une dizaine de kilomètres et des galeries d’accès ont été creusées à titre exploratoire, nous avons évalué à plus de 5 millions de m3 les eaux drainée annuellement ce qui est à l’évidence une menace majeure pour les eaux souterraines et l’alimentation des populations résidentes et touristiques. La nature est incapable de recharger le volume d’eaux souterraines que drainerait ce projet ce qui conduit à l’assèchement des zones traversées.

Le rapport du COI préconise que les travaux des accès au Lyon-Turin soient lancés après 2038 sans argumentation de ce qui justifie cette évolution, alors que dans le rapport de 2018 le même COI écrivait à l’unanimité de ses membres : « Il [le COI] considère que la démonstration n’a pas été faite de l’urgence d’engager ces aménagements dont les caractéristiques socio-économiques apparaissent à ce stade clairement défavorables. » « Il semble peu probable qu’avant dix ans il y ait matière à poursuivre les études relatives à ces travaux qui au mieux seront à engager après 2038. » et ne prévoyait aucun financement pour ce projet dans aucun des 3 scénarios présentés. Rien ne justifie la nouvelle recommandation d’autant que les coûts de réalisation ne sont toujours pas définis et que les évaluations environnementales s’avèrent incomplètes.

Enfin des auditions demandées par les Amis de la Terre n’ont pas été prises en compte et seules les paroles d’élus mis sous pression par le système de subventions ont été écoutées.

Nous invitons les membres du COI à se rapprocher des nombreuses organisations (syndicales, politiques et associatives) qui s’opposent à ce projet et apportent des solutions concrètes en travaillant avec les acteurs du transport pour améliorer le service public ferroviaire dans les Alpes (fret et voyageurs) par l’utilisation du réseau ferroviaire existant de marchandises pour l’intérêt commun et la préservation de l’environnement.

Signataires : Les Amis de la Terre Savoie / Vivre et Agir en Maurienne / CCLT / LFI

Contact@lyonturin.eu – Tél : 06 07 74 10 17

Si comme le disent les promoteurs du tunnel, une nouvelle ligne “gommant les Alpes” doit redonner une place concurrentielle au rail, nous devrions trouver sur plus de 70 % du réseau ferré français “de plaine” une activité fret ferroviaire florissante.

http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/services/transports/221179340/fret-ferroviaire-lyon-turin-cas-emblematique-limit - http://lyonturin.eu/index.php