20240810 La traduction en français suit en bas de page
… tanto la faranno … ma non l’hanno già fatta? … non la faranno mai …
Della necessità di una vasta riflessione per dare forza e futuro all’opposizione per fermare una volta per tutte la Grande Opera Inutile e Imposta Torino- Lione. Due proposte
Le ambizioni del sistema economico globale nel quale viviamo si consolidano con l’arroganza di realizzare Grandi Opere Inutili e Imposte di ogni genere e ad ogni latitudine, monumentali Crimini Ambientali.
Nell’Unione Europea la Commissione è il braccio armato che autorizza, anzi impone questi progetti attraverso i Regolamenti TEN-T e CEF, approvati dal Parlamento europeo a grande maggioranza.
La constatazione delle istituzioni europee che gli Stati Membri sono “pigri” a realizzare le reti TEN-T transeuropee, ha portato i legislatori europei ad aumentare negli anni il contributo a fondo perso dall’iniziale 10% fino al più recente 50+5%, per convincerli a realizzarle.
La realtà mostra quindi che la UE non cede ma persevera e diluisce i suoi contributi “negli anni”, per garantire il futuro al suo costoso “ideale” di connettere con nuovissime infrastrutture di trasporto i popoli europei, duplicando in taluni casi le linee già esistenti dichiarate obsolete anche dal punto di vista militare.
Di fatto queste opere si realizzano al rallentatore, come sta già accadendo per la Torino-Lione, così salvaguardando la continuità di carriera e lucrose retribuzioni a decisori politici, amministratori locali e ai dirgenti dei promotori pubblici (cfr. TELT) e profitti alle imprese di costruzione.
È visibilmente solo apparente l’urgenza che incita a realizzare la Torino-Lione, e le altre opere, come ad esempio il Ponte di Messina o il Tunnel TAV a Firenze.
In tale contesto, potremmo immaginare che alcuni di questi progetti saranno accantonati dai decisori politici europei e nazionali, come è avvenuto nel 2018 per l’aeroporto di Notre-Dame-des-Landes?
A questa domanda legittima la risposta è incerta perché tra gli obiettivi dei promotori delle Grandi Opere si distinguono quelli di creare consenso e occupare spazi di ogni genere: della comunicazione, per divulgare una sedicente innovazione tecnologica per la protezione dell’ambiente (leggasi greenwashing), dell’economia, per enfatizzare la creazione di benessere economico e così aumentare i profitti delle imprese di costruzione e dei concessionari, e ultimo, e forse il più decisivo, della politica, accaparrandosi il consenso della gran parte dei partiti, soggetti molto sensibili alle GOII – che a loro volta consentiranno ai governi di aumentare il dominio sociale e di contrastare ogni opposizione popolare, o di scienziati, che difendono il denaro pubblico e l’ambiente del nostro pianeta.
Di fronte a tali ambiziosi obiettivi dovremmo interrogarci se le opposizioni alle Grandi Opere Inutili e Imposte da decenni dispiegate in giro per il pianeta siano in grado di fermare l’avanzamento di questa logica infernale che non ha vincitori ma solo sconfitti.
La risposta a questa difficile domanda è la prima proposta annunciata nel titolo: i movimenti che formano l’arcipelago dell’opposizione contro la distruzione dell’ambiente dovrebbero investire molto di più nella creazione di spazi popolari di riflessione democratica e di aperto dibattito con l’obiettivo di conseguire per davvero una convergenza delle lotte, rendendosi liberi, e più autorevoli, da autoproclamate direzioni politiche, prima che sia troppo tardi.
E prima di perdere la speranza.
La seconda proposta scaturisce dall’osservazione che una nuova stagione di democrazia partecipata si è aperta in Italia con i referendum a portata di click. La decisione di adottare tale strumento potrebbe offrire ai movimenti l’opportunità di scrivere insieme un quesito popolare da sottoporre a referendum per creare il presupposto giuridico affinché gli investimenti infrastrutturali (ferrovie, gallerie, ponti, ecc.) siano possibili solo se “non arrecano un danno significativo all’ambiente”, come richiesto dalla legislazione europea.
Documentazione
Appello 2 giugno 2024 per la convergenza delle lotte contro le GOII – Ora e sempre resistenza!
Appello al Parlamento Europeo, 2 Giugno 2023
COMUNICAZIONE DELLA COMMISSIONE – Orientamenti tecnici sull’applicazione del principio «non arrecare un danno significativo» a norma del regolamento sul dispositivo per la ripresa e la resilienza (C/2023/111) https://eur-lex.europa.eu/legal-content/IT/TXT/PDF/?uri=OJ:C_202300111
… ils le feront de toute façon … mais ne l’ont-ils pas déjà fait ? …. ils ne le feront jamais …
De la nécessité d’une vaste réflexion pour donner force et avenir à l’opposition pour arrêter une fois pour toutes le Grand Projet Inutile et Imposé Lyon Turin. Deux propositions
Les ambitions du système économique global dans lequel nous vivons sont renforcées par l’arrogance de la réalisation de GPII – Grands Projets Inutiles et Imposés de toute nature et sous toutes les latitudes, de monumentaux Crimes Environnementaux.
La Commission européenne est, au sein de l’Union, le bras armé qui autorise, voire impose, ces projets par le biais des Règlements RTE-T et CEF, approuvés à une large majorité par le Parlement européen.
La prise de conscience des institutions européennes de la “paresse” des États membres à réaliser les réseaux RTE-T a conduit les législateurs européens à augmenter leurs subventions au fil des ans, passant des 10 % initiaux aux 50+5 % plus récents, dans le but de les convaincre de les mettre en œuvre.
La réalité montre que l’UE ne cède pas, mais persévère et dilue ses contributions “au fil des ans” pour garantir l’avenir de son “idéal” onéreux de relier les peuples d’Europe avec des infrastructures de transport flambant neuves et, dans certains cas, en dupliquant des lignes existantes déclarées obsolètes, même d’un point de vue militaire.
En effet, ces travaux sont réalisés au ralenti, comme c’est déjà le cas pour le Lyon-Turin, garantissant ainsi la continuité de la carrière et revenus somptueux des décideurs politiques, des administrateurs locaux et des dirigeants des promoteurs publics (cf. TELT) et les profits des entreprises de BTP.
Visiblement, l’urgence de construire le Lyon-Turin, et d’autres ouvrages tels le Pont de Messine et le Tunnel TAV de Florence, n’est qu’apparente.
Dans ce contexte, peut-on imaginer que certains de ces projets soient mis de côté par les décideurs politiques européens et nationaux, comme ce fut le cas pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en 2018 ?
A cette question légitime, la réponse est incertaine car, parmi les objectifs des promoteurs des Grands Projets, il y a ceux de créer du consensus et d’occuper tous les espaces : de la communication, pour diffuser une innovation technologique autoproclamée pour la protection de l’environnement (lire greenwashing), de l’économie, pour mettre l’accent sur la création de bien-être économique et ainsi augmenter les profits des entreprises de BTP et des concessionnaires, et enfin, et peut-être le plus décisif, de la politique, en s’emparant du consensus de la majorité des partis, très sensibles aux GPII – qui permettra aux gouvernements d’accroître leur domination sociale et de contrer toute opposition populaire, ou scientifique, en défense de l’argent public et de l’environnement de notre planète.
Face à de tels objectifs, il convient de se demander si les oppositions aux Grands Projets Inutiles et Imposés qui se déploient sur la planète depuis des décennies sont capables d’arrêter l’avancée de cette logique infernale qui n’a pas de vainqueurs mais seulement des perdants.
La réponse à cette question difficile est la première proposition annoncée dans le titre : les mouvements qui constituent l’archipel de l’opposition à la destruction de l’environnement devraient investir beaucoup plus dans la création d’espaces populaires de réflexion démocratique et de débat ouvert dans le but de susciter une réelle convergence des luttes, se libérer des directions politiques autoproclamées et faire preuve de plus d’autorité pour mieux s’affirmer, avant qu’il ne soit trop tard.
Et avant de perdre l’espoir.
La seconde proposition part du constat qu’une nouvelle saison de démocratie participative vient de s’ouvrir en Italie avec des référendums à portée de clic. La décision d’adopter un tel instrument pourrait offrir aux mouvements la possibilité de rédiger ensemble une question populaire à soumettre à un référendum qui créerait la condition légale pour que les investissements dans les infrastructures (chemins de fer, tunnels, ponts, etc.) ne soient possibles que s’ils « ne causent pas de dommages significatifs à l’environnement », comme l’exige la législation européenne.
Documentation
Appel du 2 Juin 2024 pour la convergence des luttes contre les GPII – Résistance, maintenant et toujours!
Appel au Parlement Européen, 2 Juin 2023
LYON-TURIN : les citoyens responsables contre les gouvernements arrogants
COMMUNICATION DE LA COMMISSION - Orientations techniques sur l’application du principe consistant « à ne pas causer de préjudice important » au titre du règlement établissant une facilité pour la reprise et la résilience https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=OJ:C_202300111